Mercredi 7 mai, nous y avons été accueillis pour commémorer l’armistice du 8 mai 1945. Un enfant avait fait, au nom du groupe, un bouquet de fleurs pour le déposer aussi au pied de la stèle.
Brigitte Royer, vice présidente de l’association ETRE, a dit un mot d’introduction pour excuser l’absence de la présidente Arlette Weill , souhaiter la bienvenue à tous les présents et rappeler ce que représente le 80e anniversaire du 8 mai.
« C’est une fête ? » a demandé l’un des jeunes confiés présents. Dans son allocution, André Gélis, trésorier et ancien président, a répondu que, d’une certaine manière, c’était bien comme une fête puisqu’on célébrait la fin de la deuxième guerre mondiale et l’espoir qu’il n’y en aurait pas de nouvelle. Après avoir indiqué pourquoi la stèle était construite au sein de la structure- n’ayant pas de parents, les noms des jeunes soldats tombés ne pouvaient être mis sur les monuments aux morts des villes et villages- André Gélis a présenté les membres de l’association. Plusieurs ont vécu dans ce lieu dans les années 1950, parfois plusieurs années. Il a alors indiqué pourquoi et comment l’association avait été créée dans les années 1960 : pour créer de la solidarité et pouvoir se soutenir entre anciens enfants confiés. Avec conviction, il a indiqué que l’enfance est un moment de la vie et que même après avoir vécu des moments très difficiles parfois, on peut se construire une belle vie. En montrant un porte-clé sur lequel figure la photo de son petit-fils, il a ajouté avec un grand sourire: « Nous sommes parents et même grands-parents !»
La gerbe apportée par l’association ETRE ADEPAPE a été déposée par deux jeunes. Et la lecture en chorale des noms des morts tombés pour la France a été suivie d’applaudissements nourris.
Une collation avait été préparée et nous l’avons tous partagée dans une ambiance joyeuse, effectivement festive.
Nous remercions chaleureusement le personnel, la direction, Monsieur Fournier, Madame Corbière-Fauvel et bien sûr les enfants confiés, pour leur accueil et l’intérêt qu’il ont porté à l’association.

